Les résultats d’une enquête menée auprès de la Banque de Thaïlande (BoT) indiquent comment faire face aux implications de la création d’une devise numérique de détail de la banque centrale (CBDC) sur le système bancaire du pays.
Contrairement à une CBDC de masse, limitée à l’usage des établissements et des intermédiaires financiers, la CBDC de masse est accessible à tous les citoyens. La BoT, comme bien d’autres centrales bancaires à travers le monde, est impliquée dans des travaux de développement et de recherche portant sur la CBDC et projette de tester une CBDC dès l’année suivante. À la différence de la Banque de Thaïlande, certaines de ces institutions ne se sont toutefois pas consacrées à la création d’une CBDC destinée spécifiquement aux commerçants.
La BoT a révélé trois grandes conclusions tirées de sa dernière enquête pour faire en sorte que la CBDC de détail ne pose pas de problème en matière de stabilité économique. Ayant précédemment déterminé qu’une « fuite devant la qualité « , à savoir que les clients préfèrent les CBDC aux devises existantes en certaines conditions, était un facteur de danger majeur, le rapport de la BoT indique que de nouveaux défis peuvent inclure un impact négatif sur la politique de transfert monétaire ou sur des institutions existantes. Afin d’éviter ceci, et afin d’éviter le risque, cette étude propose que les trois éléments suivants deviennent cruciaux :
« (1) la CBDC sera assimilable à de la monnaie et ne sera pas rémunérée, (2) les distributeurs de la CBDC au public seront constitués d’intermédiaires comme les institutions bancaires, et (3) les modalités ou les plafonds de transformation de la CBDC devront être établis. »